• just_chill@jlai.lu
    link
    fedilink
    Français
    arrow-up
    2
    ·
    4 days ago

    “sacrifier une partie de son salaire pour travailler moins”. et si on appelait ca… jsp. un temps partiel ?

    • Mely_Sans_Dr(e)@jlai.lu
      link
      fedilink
      Français
      arrow-up
      4
      ·
      3 days ago

      pour le coup ca a l’air different,

      • Tokyo introduit une semaine de travail de quatre jours pour contribuer à augmenter les taux de fécondité et à soutenir les femmes.
      • Il met également en place une politique permettant aux parents de sacrifier leur salaire en échange de journées de travail plus courtes.

      Apres si c’est pour juste pouvoir s’occuper des gosses, sans pouvoir profiter du reste (cout de la vie, etc), ca donne pas specialement envie.
      Je me demande a quel point ca doit etre galere, ou pas, d’etre fonctionnaire la bas du coup, et si le reste de la societe capitaliste suivra… Car bon c’est quand meme le pays ou les gens dorment sur leurs lieux de travail et c’est tout a fait normal…

      • just_chill@jlai.lu
        link
        fedilink
        Français
        arrow-up
        3
        ·
        3 days ago

        Ce qui me choque le plus, probablement, c’est une culture ou on réinvente le concept de travailler moins pour avoir du temps pour les enfants, voire ça devient une politique officielle publique. Alors qu’ici le temps partiel c’est un truc normal et plutôt accepté. Y a pas besoin d’une raison pour en faire, même si souvent c’est pour la famille.
        Aggravé par le choix de vocabulaire “sacrifier une partie de son salaire en échange de …”. C’est l’inverse en fait, tu donnes ton temps et tu reçois des sous. Tu donnes moins de temps, tu reçois moins de sous. C’est basique. Pas la peine de choisir une formule aussi dramatique.

        • Mely_Sans_Dr(e)@jlai.lu
          link
          fedilink
          Français
          arrow-up
          3
          ·
          edit-2
          3 days ago

          C’est clair,
          Pour en rajouter,

          Sous politique en plus de “proteger” les femmes, ca participe a ancrer le role et l’objectif de la femme dans notre societe : procreer. Vision purement patriarcale. Cette proposition, ne deconstruit rien du tout,

          Une femme ne doit pas etre ramenee et essentialisee par rapport a sa capacite a se reproduire…

          Une societe pas malade, ne s’eteint pas d’elle meme, et pas besoin de ramener le sujet de la natalite.

          C’est d’ailleurs typiquement l’origine du patriarcat ce genre de sujet. Le renouvellement d’une population pour servir a des fins. Car les hommes sont en guerres et en proies au “danger”.

          Edit : Pour les personnes qui pensent que je preche que mon petit interet de MTF, au cas ou, autant prendre un coup d’avance. Je prefere rapeller que pleins de femmes cis, ne sont en capacites d’en avoir (mentalement, ou physiquement). Ou tout simplement, ne veulent pas avoir d’enfants.

  • Restach'@jlai.lu
    link
    fedilink
    Français
    arrow-up
    2
    ·
    4 days ago

    Pour tous ou pour ce qui ont pas de bambins? Sinon ça va avoir l’effet inverse.

    La semaine de 4 jours, est plus ou moins accessible en France, les 3 premières années de petit, on peut prendre un 80% et la CAF jettes trois pièces pour completer le mois.

    Nous on est déjà juste, du coup on a pas fait.

    • emmanuelw@jlai.lu
      link
      fedilink
      Français
      arrow-up
      2
      ·
      3 days ago

      Après il faut calculer aussi que travailler à 80% ça fait aussi moins de dépenses (transport, repas, moins de crèche, …) ça peut valoir le coup même avec la différence salaire/CAF. Pour nous c’est grosso modo le cas. C’est aussi possible qu’un·e seul des deux prenne les 80%, et d’alterner, mais c’est de l’organisation.

    • Camus [il/lui]@lemmy.ca
      link
      fedilink
      Français
      arrow-up
      1
      ·
      4 days ago

      Sauf qu’ici c’est une mesure systématique pour tous les fonctionnaires

      Le gouvernement de la capitale introduira une semaine de travail de quatre jours à partir d’avril de l’année prochaine, offrant ainsi aux fonctionnaires un week-end de trois jours. Cette politique s’applique aux plus de 160 000 employés du gouvernement métropolitain de Tokyo, l’un des plus grands employeurs du Japon.