On va parler des des eaux atlantiques françaises aujourd’hui… Où s’arrêtent elles et qu’y trouve-t-on ?

Dur, dur de tracer des frontières sur la mer… Tout est histoire de convention et de droit maritime. Pour délimiter les eaux françaises (et celles des autres pays) Il y a d’abord les eaux territoriales qui s’arrêtent à 12 miles marins (22 km) des côtes du dit pays, puis quand celle ci s’arrête, on passe dans la fameuse ZEE, (zone économique exclusive) qui fait 200 miles nautiques (370 km) de large à moins que celles d’un autre pays ne se situent avant cette distance. De même, en cas de plateau continental, la ZEE peut être rallongée… pratique pour aller grappiller de précieuses ressources minières ou halieutiques auparavant hors de portée juridique !

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La carte indique justement la ZEE de quelques pays voisins de la France, qui a la deuxième plus grande ZEE du Monde en surface. Alors bon, qu’a-t-on dans ces eaux atlantiques ?

Premièrement, des ressources halieutiques (pêche) exploitées de longue date et, plus récemment utilisée en masse, de l’énergie marémotrice et éolienne, avec un très fort potentiel liées aux marées et vents puissants. Ensuite, c’est le BRGM qui le dit, du sable calcaire et coquiller, résultat de millions d’organisme à coquilles déposés. Il est utilisé pour l’amendement des sols. Il y aussi beaucoup de graviers et sables alluvionnaires exploités pour la construction. Alluvionnaires, oui : il s’agit en partie de sédiments déposés par des rivières qui existaient quand une partie de nos fonds marins n’étaient… pas marins, il y a 20.000 ans notamment, lorsque la mer était 120 m plus bas (voir les pointillés sur la carte)

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On arrive à la partie la plus fascinante de ce petit exposé : les paysages sous marins. Entre canyons de plusieurs km de haut et autres formes topographique aux noms comme “Éperon de l’Égide” (le bouclier de Zeus, rien que ça) ou les “Canyons de Gollum”, avec des plateaux, zones d’abysses et monts sous-marins, on est gâtés. Un peu plus loin, hors de la ZEE, on trouve même le gouffre d’Isengard, le Mont du Rohan et celui du Gondor, je suis sérieux !

Les fonds dans notre ZEE descendent à près de 5000 mètres : ce sont véritablement les abysses qui renferment des ressources, formes de vie et paysages encore méconnus. Ce sont des espaces sur lesquels notre juridiction fait loi… Libre à nous de les protéger comme de les détruire…

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